Casteljaloux (Lot et Garonne)

US Casteljalousaine

Fondé en : 1904 création d'une entente avec Marmande en 2007, dissoute en 2010

Site internet du club :   https://uscasteljaloux.ffr.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/rugbycasteljaloux/ 

Palmarès :
Casteljaloux
Champion de France Fédérale 3 : 2006
Challenge de l'Espoir : 2005
Champion de France Promotion d'Honneur : 2011
Champion du Périgord Agenais Honneur : 1950, 1978, 1979, 2012
Champion du Périgord Agenais 1ère série : 1976, 1996
Champion du Périgord Agenais 2ème série : 1913

Champion de France de jeu à XIII : 1949

Marmande-Casteljaloux
Champion de France Fédérale 1B : 2008

Adresse : Stade Avenue de Lirac - BP 21 - 47700 CASTELJALOUX

Ligue Régionale Nouvelle Aquitaine
ex
Comité : Périgord Agenais
Equipe première : Fédérale 2

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Historique issu du site du club (2022)

1904, c’est la Belle époque dans les échos à peine attiédis des fêtes qui ont marqué l’avènement du siècle. 1904 c’est aussi l’année de la naissance des Cadets de Gascogne due à une poignée des jeunes étudiants de Casteljaloux qui pratiquaient le rugby dans les Collèges et les Lycées des grandes villes voisines.
Mais peut-on pour autant situer la date exacte de la création officielle de l’Union Sportive Casteljalousaine ? Sur de vieilles feuilles de correspondance du club figure la mention Société agréée sous le numéro 7640 -, Il a été dit que cet agrément aurait été accordé par le Ministère de la Guerre, car après la défaite de 1870, celui-ci; dans le souci patriotique de former la jeunesse et de forger les caractères; encourageait la constitution des sociétés sportives de gymnastique et d’instruction militaire.
En ce cas, on peut penser que le rugby; sport de combat collectif; avait place dans ce programme éducatif. Malheureusement aucun document faisant état de cette autorisation n’a
été retrouvé, les archives administratives et les organismes sportifs restant muets sur ce sujet.

La défunte USFA (Union des Sociétés Françaises des Sports Athlétiques) aurait peut-être pu apporter le renseignement recherché, car elle supervisait toutes les activités sportives de France avant l’avènement des différentes Fédérations autonomes.

Dès lors on est bien obligé de prendre comme référence – outre les affirmations transmises de génération à génération – quelques éléments dont on ne peut douter de l’authenticité.

Retenons en premier lieu le bel ouvrage de Jean-Pierre AUGUSTIN et Jean-Pierre BODIS : « Rugby en Aquitaine » paru voici quelques années. Dans la liste des clubs du Périgord Agenais qu’ils ont établi après de longues recherches les auteurs ont cité : « Union Sportive Casteljalousaine.
Le club existait déjà en 1904 sous le nom des Cadets de Gascogne ».

Ce qui correspond avec une affirmation mainte fois entendue, venant de quelques anciens supporteurs aujourd’hui disparus, selon laquelle le premier match de Rugby disputé à Casteljaloux eut lieu le 4 Avril 1904; qui était le lundi de Pâques; dans une prairie de « La Hournère. »

Ce ne fut vraisemblablement là qu’un match de propagande car il opposa deux équipes scolaires, les Jasmins du Lycée d’Agen et les Boutons d’Or du Lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan. Equipes dans lesquelles évoluaient quelques jeunes Casteljalousains qui poursuivaient leurs études dans les établissements scolaires de ces deux villes. Après cette rencontre dont il ne reste malheureusement aucun écho, il est quasi certain que ces jeunes étudiants de notre ville se retrouvèrent ensuite fréquemment dans les prés de la  » Hournère  » pour y pratiquer leur sport favori, provoquant ainsi une émulation parmi les jeunes Casteljalousains.
Et il est dit, que parmi ceux-ci, certains férus de littérature et s’inspirant de l’œuvre d’Edmond ROSTAND eurent l’idée; alors que le club prenait forme ; de créer de nouveaux Cadets de Gascogne. Une longue histoire sportive commençait.

Mais quels étaient ces pionniers du début du siècle? Monsieur André Hiollet de J’époque auquel une infirmité interdisait la pratique du rugby possédait une liste de joueurs ayant constitué la première équipe locale. Monsieur HIOLLET était Greffier auprès du tribunal de Marmande et on ne peut le soupçonner d’avoir’ inventé cette équipe de 1904 ou 1905 dans laquelle figurait son frère.

Voici cette formation : Jean SAMAZEUILH, Léon TERMES, Eugène GARNIER, Pierre HIOLLET, Pierre CASSOU, Louis QUEYROU, Maurice LAROCHE, Louis BIRAC, Maurice MARMET, Ernest GAZAVE, Robert COURTEmile GILLET, Gaston NADEAU, Marcel TRESCOS, « Fanfi » FABRE.

Il est probable que parmi ceux-ci, certains qui plus tard allaient se distinguer à divers titres dans la vie locale furent à l’origine de la première organisation administrative du club.

Les terrains de jeu

On a vu que le premier match de 1904 avait eu lieu dans une prairie de la  » Hournère » Il semble que par la suite ce fut là le lieu où se produisaient les rugbymen avant d’émigrer sur un autre terrain situ é ai lieu doit ‘’Gans’’ proche de la route de Nérac, en bordure de l’actuelle rue saint Joseph.

Mais ils avaient aussi à leur disposition un terrain d’entrainement en plein centre-ville, approximativement à l’endroit de la cour de récréation du Collège Jan Rostand C’était un terrain vague et caillouteux ou furent édifiées un jour les Arènes qui ont donné leur nom à la rue voisine et qui furent détruites par un incendie en 1926.

Ensuite, mais sans pouvoir en déterminer la date exacte les ‘’Cadets’’ s’installèrent à ‘’Nibbon’’ qui allaient devenir un stade légendaire pour y avoir accueilli bon nombre d’équipes qui sont de nos jours le gratin du rugby français.

Ce terrain était situé entre la route de Marmande et la rivière l’avance. On y accédait par un chemin qui existe toujours, sensiblement à la hauteur des HLM Taridon.

Ce terrain fut utilisé jusqu’en 1935/1936.

Dès leur adhésion aux ‘’Treize’’ les Cadets se mirent en quête d’un nouveau terrain et ils éliront domicile à ‘’Melet’’ sur un prêt légèrement en pente qui ne comportait aucune installations sinon une maison voisine en partie inhabitée qui tenait lieu de vestiaires dans un rudimentaire confort.

Ce terrain était situé non loin de la route de Beauziac en face de l’ex voie ferrée et de l’ex gare SNCF, derrière un rideau de pins en bordure de la rue des Abeilles aujourd’hui rue de Beauziac endroit de la station-service du Centre Leclerc actuel.

Cette solution du terrain de  »Mélet » ne pouvait être que provisoire et peu avant 1939 les Cadets une fois encore émigrèrent pour prendre leurs quartiers à Lirac sur une vaste prairie obligeamment mise à leur disposition par Monsieur COL dont la famille au siècle précédent avait fondé une importante fabrique de savons et de bougies et autres produits résineux qui ferma et fut démolie en 1922.

Cette prairie aux jours de semaine hébergeait un troupeau de bovins de la ferme voisine de Monsieur BUREAU et le dimanche il arrivait que sur un placage on se retrouve le nez sur une bouse de vache.

Au début le terrain n’avait pas la même configuration que celle d’aujourd’hui. Sur toute sa longueur il était parallèle avec l’actuelle rue du Stade qui n’était alors qu’un chemin de terre privé descendant jusqu’à l’Avance et auquel on accédait depuis un monumental portail métallique à deux battants, interdisant l’entrée du domaine privé de la famille COL. Aux jours de match on entrouvrait ce portail pour filtrer les spectateurs. En bordure de ce chemin était édifié un petit bâtiment de bois qui abritait d’étroits vestiaires et devant celui-ci étaient disposées des demi-barriques emplies d’eau dans lesquelles les joueurs dans une belle pagaille se livraient à de sommaires ablutions après les matchs. Si le temps le permettait, les plus courageux s’en allaient faire une plus large toilette dans l’Avance comme il advint, mais cela de manière punitive, à l’arbitre marmandais Mr SERE qui s’était probablement ce jour-là attiré la vindicte des joueurs locaux!

Une petite rangée de gradins en plein air avait été aménagée, mais la majorité des spectateurs assistaient aux rencontres debout à quelques centimètres du bord du terrain, ce qui ne facilitait pas la tâche du juge de touche!

Ce n’est qu’après la Libération en 1947 ; après maints marchandages et surtout la crainte d’une expropriation que Mr COL consentit à vendre son terrain à la Municipalité de Monsieur Pierre DUFIET. Dès lors des travaux de réaménagement du stade furent entrepris. Ils durèrent de longs mois et les rugbymen se replièrent sur une aire de jeu aménagée en bordure de la rivière qui est devenue par la suite le terrain du Football-Club-Casteljalousain.

Une aire de jeu qui fut équipée de tribunes de bois grâce à l’industriel local, ancien joueur et ancien Président du Club Pierre CASSOU, qui avait fourni gratuitement les matériaux nécessaires et dont la construction fut réalisée grâce au concours bénévole de certains artisans de la ville et d’une main d’œuvre tout aussi bénévole de certains joueurs et des membres du club « Les Amis des Cadets ». Le rez-de-chaussée des tribunes comprenait les vestiaires équipés de douches ce qui constituait un réel progrès. Sur ce terrain on assista à de très belles et importantes rencontres et l’on y vit évoluer les TOEC, Aire-sur-Adour, le BEC, le Stade Bordelais et bien d’autres formations réputées lorsque Casteljaloux prit pied en Troisième division quinziste.

Cependant quelques inconvénients se dressèrent. D’abord, comme à  »Nibbon », la proximité de la rivière occasionna la perte de nombreux ballons à tel point, qu’un dirigeant du club eut comme fonction permanente la tâche de repêcher les ballons qu’un coup de pied envoyait dans l’Avance. Un autre problème autrement gênant survint en 1949 avec la création d’un club de football qui avait ses assises et ses moyens d’existence à l’usine ISOREL appelé ISO Casteljaloux (Idéal Sport Olympique Casteljalousain) et avec lequel il fallut partager terrain, vestiaires et douches.

Ce qui compliquait aussi l’élaboration des calendriers, provoquant quelques regrettables incidents éveillant une certaine animosité entre le ballon rond et le ballon ovale, une rivalité qui s’estompa heureusement lorsque les deux clubs eurent enfin leurs propres installations. Le problème du terrain fut résolu avec la mise à disposition en 1951 de la pelouse telle que nous la connaissons aujourd’hui, ce qui coïncida avec l’inauguration du porche d’entrée prolongé d’une clôture doublée côté extérieur du stade d’une haie de plantes vertes. Une solide main-courante encerclait l’aire de jeu. Il ne manquait que les tribunes. Pour celles-ci, il fallut attendre de longues années avant que leur édification soit décidée. Projet longtemps retardé car aux yeux des Ediles, il ne devait pas constituer une priorité, mais il est probable qu’il se heurta à des problèmes administratifs et financiers et qu’il souffrit d’une rivalité de personnes qui n’avait rien à voir avec le sport, qui opposait le Maire en exercice Joseph TURROQUES et le Président des « Cadets » André MAUREL.

Les travaux de construction de l’ouvrage avaient été confiés à l’Entreprise locale PASCUTIINI et ceux-ci avaient nécessité l’implantation de pieux de béton dans le sol jugé trop mouvant. Et ce n’est qu’en 1966 que les tribunes furent livrées aux rugbymen qui possédaient ainsi un ensemble sportif, évidemment propriété de la Ville de Casteljaloux, et que toutes les équipes visiteuses enviaient visiblement en raison aussi d’une remarquable pelouse à laquelle les successifs préposés à son entretien apportent des soins vigilants.



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