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Mouguerre (Pyrénées Atlantiques) Union Sportive de Mouguerre |
Fondé en : 1962
Un premier club : 1933 : le S.A.C. (Soude Adour Club)
Site internet
du club : http://www.usmouguerre.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/people/U-S-Mouguerre/100057105624377/
Palmarès :
Champion de France Fédérale 2B : 2023
Champion de France Fédérale 3B : 2019
Coupe de l'Offensive : 1993
Challenge de l'Essor réserves : 1993
Champion Nouvelle Aquitaine - 16 ans R1-A : 2024
Adresse :
Ligue Régionale Nouvelle Aquitaine
ex Comité : Côte Basque - Landes
Equipe première : Fédérale 2
Accueil/Home
cliquez sur le ballon
Historique issu du site du club (2022)
Au début des années 60, l’idée de créer une équipe de rugby à Mouguerre fait son chemin. Pour cela, il convenait de disposer d’un terrain dont l’histoire mérite d’être contée.
Son nom, IBUSTY, synonyme du stade emblématique, trouve ses
origines au début du XXe siècle. Une grande ferme située au Port de
Mouguerre était nommée Ibusty. Son propriétaire , Mr Arrospide de
Bayonne, confia son fermage au couple Hontebeyrie, les grands-parents
maternels de Chango Hiriberry. Dans le même temps, une société d’étude
de produits chimiques construisit des logements à destination d’une
quarantaine de ses employés sur un immense terrain. La direction de
l’usine décida, également, d’implanter un complexe sportif sur les
terres de d’Ibusty, avec un magnifique fronton entouré de gradins…
Quelle belle époque !
Un stade de rugby fut aménagé, composé d’une
belle pelouse, d’un vestiaire stylé à la manière britannique. Le
complexe sportif fut inauguré en 1933 et donna naissance à un club de
rugby composé des employés de l’usine, le S.A.C. (Soude Adour Club). La
direction prit en charge tous les frais. Les joueurs fiers et
solidaires, pour beaucoup issus de Mouguerre, firent honneur (déjà) à ce
ce maillot blanc, encouragés par un public bruyant. En 1935, l’équipe
atteignit la finale de seconde série contre Navarrenx. Le match sera
perdu (4-3), un drop contre un essai. Les béarnais ont profité de la
valeur supérieure du drop pour s’imposer. La belle aventure s’arrêtera
suite aux conflits sociaux de 1936, l’équipe de rugby fut dissoute par
la direction et le stade fut fermé définitivement. La seconde guerre
mondiale et ses conséquences mettront le rugby entre parenthèses, du
côté du Port de Mouguerre.
Il faut attendre le début des années 60 pour un nouveau départ qui cette fois sera le bon. Le stade d’Ibusty, toujours interdit n’avait pas altéré le désir des notables du village de créer un nouveau club, suite à la première expérience. Mr Jean Doyhamboure, maraîcher au Port de Mouguerre, proposa une prairie pour y défier Saint Pierre d’Irube, prairie où passe actuellement la bretelle d’autoroute, proche du complexe Ikéa, . Une équipe de joueurs du village fut composée en vue d’un match de gala contre le voisin. La rencontre eut un succès retentissant, le public venu en nombre , conquis par le spectacle , sera le déclencheur décisif pour passer aux actes.
Un comité de direction est en place avec la complicité très active du maire de l’époque, M. Edmond Celhay qui prit la présidence du club. D’une intelligence redoutable, Mr Celhay sut convaincre le directeur de l’usine, Mr Cheneval, de réhabiliter et réutiliser le stade fermé depuis les événements de 1936. La pelouse fut remise en état ainsi que le vestiaire, avec l’aide bénévole des hommes de la cité. Mr Celhay obtint du maire de Biarritz la mise à disposition des tribunes en bois du stade d’Aguiléra, démontées afin de faire place aux actuelles. Finalement, 400 places couvertes sont mises à disposition du nouveau club qui se nommera Union Sportive de Mouguerre (U.S.M.). Le club est officiellement fondé le 25 Mai 1962.
Ces installations dureront 20 ans jusqu’au passage d’une violente tornade qui emportera tout sur son passage. De nouvelles tribunes furent construites en 1983 par la municipalité et son maire Mr Larcebeau. Le terrain sera également rehaussé de 1 mètre à cause de nombreux problèmes d’inondations qui rendaient la pelouse souvent impraticable.
1962 : CREATION DE L’US MOUGUERRE
La saison 1962-63 voit l’apparition de l’U.S. Mouguerre en compétition officielle. L’U.S.M. débute sa belle histoire dans le championnat de Côte Basque Honneur avec un groupe restreint de 20 joueurs. La majorité sont des néophytes à l’image de Germain Curutchet, surnommé Chingaré qui n’avait jamais touché un ballon de rugby de sa vie. Au poste de pilier, nanti de 75 kgs , il rivalisa et domina des adversaires bien plus épais. Le groupe débute par 4 rencontres amicales qui ont permis d’apporter la confiance et de souder les joueurs. La compétition commence par une défaite (21-3) à Salies de Béarn. Le 14 Octobre 1962 , une date incontournable au même titre que celle de sa création, l’U.S.M. reçoit pour son premier match officiel à d’Ibusty un adversaire, l’Anglet Olympique qui semble hors de portée et largement supérieur. Tellement certains de leur domination, les Angloys promettent de baisser le pied à 20-0 pour ne pas trop humilier son jeune adversaire. A la surprise générale, David terrassera Goliath au prix d’une immense débauche d’énergies. Anglet ne marquera aucun point ! Après quinze minutes de jeu, Maurice Anetas contre un coup de pied, Jean Brouzeng ramasse le ballon pour le transmettre à Beñat Mendy qui, avec ses jambes de feu, allait planter l’essai victorieux. Mouguerre, vaillant, survolté tient son premier succès et ainsi débuta la Légende. Mouguerre termine sa première saison à la 17e place du comité et totalise 5 victoires. Un bilan satisfaisant et des individualités qui percent à l’instar de Maurice Anetas et Beñat Mendy auteurs de nombreux essais.
La saison 1963-64 tiendra en haleine les supporters de l’U.S.M., elle sera fertile en émotions. En guise de hors d’oeuvre un match amical contre l’A.S. Bayonne de Pierrot Cacareigt gagné (6-0) grâce à deux essais d’Anetas et Mondoutéguy. Une affiche qui deviendra un classique fait de riches rivalités entre les deux clubs voisins. En fin de saison régulièr, une dernière victoire à Habas permet à Mouguerre de disputer sa première phase finale, le championnat de France Honneur troisième série. En barrages, l’U.S.M. élimine Mugron (3-0), ce qui permettra de vivre une superbe épopée. En seizièmes, Villeneuve de Marsan s’incline (3-0), en huitièmes Mouguerre se qualifie contre Maubourget au bénéfice de l’âge suite à un score de parité (0-0). La belle aventure se poursuit, cette fois Issigeac ne fait pas le poids face à la détermination des Verts & Blancs. Lannemezan accueille la demie finale contre les ariégeois de Laroque d’Olmes. Mouguerre mène toute la rencontre grâce à deux essais de Mendy et Anetas. En fin de rencontre l’U.S.M. manque de peu une nouvelle occasion. Sur le contre, son adversaire marque le drop décisif qui arrête injustement le magnifique parcours de nos couleurs.
La saison 1964-65 est moins animée , une troisième place du comité Côte Basque Honneur. A noter l’arrivée de Jeannot Haran en provenance de l’Aviron. Un point positif, l’U.S.M. reste invaincue à domicile dans son stade de d’Ibusty et, désormais, se déplacer chez nous ne sera jamais une partie de plaisir pour nos concurrents.
1966 : MOUGUERRE FINALISTE DE DEUXIEME SERIE
La saison 1965-66 est à mettre dans l’armoire à souvenirs. Côté individualités, le terrible accident en solex de René Mouchico, excellent demi de mêlée à l’avenir si prometteur, l’oblige à renoncer à ses légitimes ambitions. On note l’apparition dans le groupe de Jojo Etchaïde, encore junior, qui fera les beaux jours du club au poste de seconde ligne. La fin de la saison régulière, l’U.S.M. se qualifie pour les phases finales du championnat de France deuxième série. Débute la seconde épopée du club qui nous mènera jusqu’au bout de la compétition. En trente deuxièmes , Mouguerre bat Montfort (13-3), Lembeye s’incline (11-8) en seizièmes, Clairac (6-3) en huitièmes et Bordères (13-9) en quarts de finale vaincu sur un essai de Champagne à l’ultime minute. En demie finale , l’U.S. Mouguerre défie l’U.A. Tarbes sur le terrain de Mauléon. Un choc rude, âpre et indécis, les défenses prennent le pas sur les attaques. Le score est toujours de parité (0-0) après les prolongations et c’est Mouguerre qui obtient la qualification en finale au bénéfice de l’âge selon le règlement de l’époque. Le 8 Mai 1966, Vic Fezensac est le théâtre de la finale qui oppose Mouguerre à Villemur. L’U.S.M. domine la première période, une pénalité de Sieulanne permet de mener 3-0 à la pause. En seconde mi temps, l’expulsion de Roland Joanhau oblige l’U.S.M. à évoluer en infériorité numérique. A un quart d’heure de la fin, Mouguerre est toujours devant au tableau d’affichage. Comble de malchance, Hubert Champagne et Loulou Scribans se blessent, ils ne peuvent être remplacés. A 12 contre15, la partie change de physionomie ce qui donne la possibilité à Villemur d’égaliser. L’U.S.M. tient avec l’énergie du désespoir mais craque à cinq minutes de la fin, Villemur marque l’essai de la victoire (8-3). La déception fut énorme bien entendu comme trente ans plus tôt où l’équipe ancêtre de l’U.S.M. s’inclina également en finale de deuxième série. Toutefois, cette saison restera comme l’un des plus belles et des plus accomplies de l’histoire du club. Désormais Mouguerre est craint, respecté. Nous disposons de redoutables éléments comme le buteur Guy Sieulanne auteur de 129 pts et d’un marqueur d’essais hors pair, Michel Ospital avec 12 réalisations. On note l’arrivée de nouveaux jeunes qui marqueront la décennie suivante en plus de Jojo EtchaÏde. Il s’agit de Louis Haran, Michel Bonnet et Pierrot Oxandaburu. Les dernières saisons des années soixante seront moins pourvoyeuses d’émotion mais l’U.S.M., tel son emblème, réalise une entame canon.
1967 . Mouguerre s’incline en trente deuxième de finale de troisième série face aux PTT de Bordeaux (9-5)
1968 . Saison de transition très moyenne sans qualification pour les phases finales cette fois. Seulement 8 victoires pour 6 défaites.
1969 . L’U.S.M. renoue avec les phases finales du championnat de France, celui de troisième série. Mouguerre débute par un succès en barrages contre Montfort, victoire (6-3). Le seizième de finale à Nay se solde sur un score de (6-6) après prolongations. Le bénéfice de l’âge profite à l’adversaire qui poursuit sa route. Une saison frustrante avec cette cruelle élimination ainsi que deux derbys perdus à d’Ibusty contre Anglet et l’ASB.
1971 : MOUGUERRE MONTE EN TROISIÈME DIVISION
La première saison de la décennie ne laisse pas de grands souvenirs sur le plan sportif. Mouguerre échoue pour la qualification en raison d’un point de règlement douteux ce dont profite Capbreton à égalité au classement (2e). Cette décision arbitraire de la Fédération a l’immense mérite d’offrir une fabuleuse aventure humaine. Un voyage en Côte d’Ivoire à Abidjan est organisé au printemps 1970 qui laisse des souvenirs indélébiles. Un match est organisé contre l’équipe nationale ivoirienne sans véritable intérêt sportif. Le groupe s’est soudé le long de ce fantastique périple narré avec talent par Chango Hiriberry dans son formidable livre « Ibusty terre de rugby ».
La saison 1970-71 démarre de façon dramatique avec le décès de René Lavignasse, 20 ans, grand espoir du club. Ce cruel destin donne un supplément d’âme à toute l’équipe. Pour sa neuvième saison en Honneur Côte Basque – Landes, l’U.S.M. réalise son plus beau parcours avec 8 succès pour seulement deux défaites. La qualification pour la demi-finale Honneur C.B.L. acquise, une petite désillusion viendra suite à la défaite contre Castets (17-15). Cependant, le bon classement en phase de poule autorisait de disputer pour la première fois les trente deuxièmes de finale Honneur du championnat de France. L’adversaire est Oursbelille, club voisin de Tarbes connu pour sa rudesse. Deux essais de J.L. Berhonde et Michel Ospital firent la différence en faveur de Mouguerre qui s’impose (6-0). Mais le match rugueux et violent laisse des traces au niveau des organismes. De nombreuses bagarres éclatent, sur l’une d’elles, notre capitaine Jeannot Haran est expulsé ainsi qu’un joueur de l’autre équipe. Un coup très dur pour Mouguerre. Le seizième de finale à Hossegor donne droit à l’accession en troisième division au vainqueur. Le rival, Bazas, s’annonçait coriace et plus expérimenté. Les Girondins produisent un jeu mobile et offensif. L’ U.S.M. déploie sa défense qui ne cédera jamais. Bazas doit se contenter de deux pénalités auxquelles Mouguerre répond par deux essais de Mendy et Ospital. La transformation de Sieulanne assure le gain du match (8-6). Cette magnifique victoire ouvre les portes de la troisième division à l’U.S.M. après seulement neuf ans d’existence. Le Huitième de finale contre Grignols est perdu en raison d’une décompression évidente. Cette saison est une des plus abouties de notre histoire. C’est l’aventure d’une bande de copains qui mélange jeunes et anciens, tous particulièrement fiers de porter le maillot vert & blanc et du village.
1972 . Une première saison en troisième division compliquée où Mouguerre est en plein apprentissage. Le niveau est plus relevé, les adversaires mieux organisés. L’U.S.M. souffre avec seulement cinq victoires pour treize défaites mais se maintient grâce à une huitième place suffisante. De nouveaux noms apparaissent , Armand Haissaguerre, François Lapègue, Michel Nina, Mattin Amiano. Ils seront acteurs des succès futurs.
1973 . Saison identique à la précédente. Une poule difficile qui oblige à lutter pour le maintien également obtenu avec 5 victoires et la 8e place au classement. En guise de consolation, l’U.S.M. remporte le challenge basco-landais ouvert aux éliminés du championnat. Une victoire en finale contre Tartas (7-4) réconforte tout le monde.
1974 . La troisième saison est plus conforme aux attentes. Une cinquième place avec neuf victoires, un nul et huit défaites. Terminer par une victoire contre l’A.S. Bayonne procure toujours un vrai bonheur. Invaincus à domicile, les Verts & Blancs échouent d’un rien pour la qualification à cause d’un échec regrettable à Morcenx. L’U.S.M. se qualifie pour les quarts de finale du challenge Espoirs, mais, malheureusement, Montflanquin sera supérieur. A noter en interne la présidence confiée à André Hiriberry et l’arrivée remarquée d’un nouveau dirigeant, le docteur Pierre Moncoucy qui succèdera plus tard à Chango.
1975 : MOUGUERRE MONTE EN DEUXIÈME DIVISIONLa suite de la compétition est
une immense fête. Le huitième de finale à Frontignan contre Pontarlier
n’est pas galvaudé. La chaleur est insoutenable, les avants de
Pontarlier au gabarit impressionnant annoncent une épreuve redoutable.
Mouguerre fait circuler le ballon, fatigue les gros d’en face. La
première période est fantastique concrétisée par trois essais de
François Lapègue. Au bout de vingt minutes, l’U.S.M. mène 18-0. Les
rudes montagnards de Pontarlier réagissent avec leur arme principale,
les avants, et pointent deux essais. Mouguerre, sans paniquer, par
Amiano et Haisaguerre, rajoute deux essais supplémentaires. La victoire
est dans la poche (26-12).
Le quart de finale se dispute à Aire sur Adour contre Valence d’Agen. Les deux formations évoluent avec talent, développent de nombreuses attaques, le jeu est au rendez vous. L’U.S.M. mène 9-6 à la pause. La seconde période est étouffante tant les deux équipes sont proches l’une de l’autre. C’est du coup pour coup. Dans un dernier sursaut, Mouguerre obtient l’égalisation 12-12 et nous entrons dans les prolongations. Les joueurs de l’U.S.M. sont fatigués et un manque de concentration sera fatal dés la reprise. Un coup de pied est contré ce qui permet à Valence d’Agen de marquer l’essai. A peine remis, Mouguerre encaisse un nouvel essai, désormais la situation s’annonce critique à 20-12. L’U.S.M., vaillant et fort de caractères, se relance sur un essai de Jojo Etchave (20-16). Les dernières minutes sont épiques, Mouguerre pilonne la ligne de son rival mais l’histoire de Pontarlier ne se répétera pas. La déception de l’élimination est de courte durée car tout le monde a conscience de la saison époustouflante qui vient d’être vécue par ce formidable groupe. Pour sa douzième année d’existence l’U.S.M., accède à la deuxième division nationale. Un rêve fou se réalise, la bande de copains vit une expérience inoubliable, preuve qu’avec du talent et du cœur on peut renverser des montagnes.
1976 . Pour ses débuts en deuxième division Mouguerre se renforce. Deux joueurs de Peyherorade arrivent, René Léon et l’emblématique Gérard Robert qui sera un guerrier phénoménal. Sur sa lancée, l’U.S.M. termine à une brillante troisième place. Une qualification en trente deuxième de finale vraiment inattendue pour une première année à un tel niveau. Les ingrédients sont identiques, la méthode Viguéra fonctionne encore à merveille. Au premier tour, Mirande déjà croisé en phase de poule est vaincu avec bravoure (13-10) et surtout grâce à l’adresse du buteur Armand Haissaguerre. En seizième, déplacement à Vierzon pour affronter Arras. Les nordistes favoris sont longtemps accrochés. Ils mènent difficilement 9-6 à un quart d’heure du terme. Mouguerre généreux et joueur résiste mais le rival plus aguerri s’impose aux forceps avec trois essais. Défaite (22-6) , la logique est respectée.
1977 . Louis Haran, pivot de la mêlée au poste de pilier droit, arrête le rugby. Louis Bordachar et Albert Récard lui emboîtent le pas. Ces départs laissent un grand vide. L’U.S.M. finit à la 7ème place au classement, le club se contente du maintien. Une saison à vite oublier, seulement quatre victoires pour un nul et neuf défaites. La satisfaction vient des Cadets, ne l’oublions pas, la grande force de l’U.S.M. est la formation de ses jeunes. Ils remportent la coupe Suhas, championnat régional contre Coarraze Nay.
1978 . René Viguéra, après de bons et loyaux services, quitte l’U.S.M. Bernard Duprat et Jean Paul Champres le remplacent. Un autre départ important au niveau des joueurs, celui de Jojo Etchave pour Montchanin en Nationale. Seuls 5 joueurs, sur les 15 de la montée, restent dans l’effectif (Edouard Haran, Christian Lapègue, Armand Haissaguerre, Michel Etchverry et Jean-Marc Ducassou). Une jeune étoile montante peut ainsi montrer le bout de ses crampons, un certain Bruno Diriberry à l’ouverture accompagné d’un talentueux demi de mêlée, Gilles Sarcou. L’U.S.M. finit la saison en milieu de tableau sans qualification pour les phases finales. Le bilan reste globalement satisfaisant eu égard à ce brutal renouvellement de génération. Huit victoires pour deux nuls et huit défaites, désormais Mouguerre est bien installé en deuxième division.
1979 Le talentueux Bruno Diriberry part tenter sa chance à l’Aviron Bayonnais. L’U.S.M. retrouve de l’allant. Une quatrième place récompense ce nouveau groupe rempli d’individualités prometteuses. L’U.S.M. affronte Langon en trente deuxième de finale sur la pelouse de Mimizan. Une injuste défaite (3-0), de multiples pénalités manquées et surtout un essai valable refusé pour mauvais positionnement de l’arbitre. Les regrets sont vivaces, les ambitions par contre annoncent une prochaine décennie pleine de promesses.
1980 : DEFAITE EN PHASE FINALE
Chango Hiriberry prend du recul et laisse la présidence à Maurice Galbert pour débuter la nouvelle décennie. Pierre Moncoucy, Président délégué, ne tardera pas à prendre le relais. Niveau recrutement l’arrivée d’Alain Oxandaburu et surtout du pilier de l’Aviron Etchechoury à la masse compacte. Un gladiateur qui forgera la réputation non galvaudée du paquet de fer de l’U.S.M.. La saison est excellente, 10 succès dont un à l’ASB (9-0) qui fait toujours plaisir. La qualification est acquise à deux journées de la fin, un piège qui a valu une grosse décompression. Arrivés en 32èmes, c’est Mimizan qui se dresse sur la route du côté de Tyrosse. Deux pénalités d’Haissaguerre permettent de mener 6-0 à la pause. Le manque de rythme expose les verts au retour des landais qui reviennent à égalité 6-6 à la fin du temps réglementaire puis s’imposent après prolongations (6-12). Echec pour la seconde année consécutive à ce même stade. L’USM doit apprendre à profiter de la supériorité de ses avants. De nouveaux jeunes apparaissent comme Guy Ducassou , Jojo Michelena , Albistur et Guy Etchepare.
1981 : MUGRON, LE MATCH CAUCHEMAR
Cette saison restera dans la mémoires pour de mauvaises raisons. Une rencontre est à retenir, celle de la réception de Mugron. Les landais s’imposent (7-12) à d’Ibusty suite à de nombreux incidents. L’arbitre, M. Mavier, expulse trois verts, Aguergaray, Etchechoury et Gérard Robert. Ce dernier a le malheur de bousculer l’arbitre ce qui lui vaudra 2 ans de suspension. Le club est, en plus, sanctionné de 2 points au classement et voit son cinq de devant décapité. Le maintien devient l’unique prétention suite à ce scénario catastrophe. Le match décisif est la victoire contre Salles (15-13) disputé par un vient violent contre le leader girondin. Après un excellent départ, 6 victoires , l’U.S.M. a failli tout perdre en 80 minutes. A préciser que Salles sera, quelques semaines plus tard, champion de France de deuxième division.
1982 : LA SAISON DES DERBYS PERDUS
Intersaison délicate qui voit le départ de Jean-Marc Ducassou, un joueur charismatique respecté de tous et maître à jouer au poste d’ouverture. Championnat décevant de la part de l’U.S.M. avec des performances en dent de scie. Plusieurs derbys sont perdus contre Saint Palais, Hendaye et Garazi. Seulement 6 victoires , 3 nuls et 9 défaites pour l’U.S.M. et le maintien comme unique point positif. Seul le challenge de l’essor donne satisfaction. Qualification en huitièmes contre le redoutable TOEC (12-3) mais élimination contre Vic Bigorre en quarts qui enterre les derniers espoirs.
1983 : UN GROUPE EN DEVENIR
Le début des années 80 oblige les supporters à faire preuve de patience. Bruno Diriberry est de retour, les frères Larréguy s’affirment, Didier Ducassou et Franck Vanhems montrent de belles promesses. Ce groupe se forge dans la difficulté d’une deuxième division très compétitive. Pour la dernière fois, avant une faste période, l’U.S.M. ne se qualifie pas. Six victoires et 12 défaites, un bilan seulement synonyme de maintien. La victoire (12-4) contre Morlaas règle le problème définitivement. Le rayon de soleil provient du challenge de l’Essor. Une qualification en 8èmes face à Morcenx mais le quart de finale est encore fatal, Sainte Foy la Grande est supérieur.
1984 : SAINT CLAUDE MET UN TERME A LA BELLE AVENTURE
Changement dans l’encadrement technique avec l’arrivée d’André Darrieussecq en remplacement de Jean-Paul Champres, resté 6 ans au club. Côté joueurs, arrivée de Doyhambéhère et du pilier de l’Aviron, Charles Ferré. Cette fois le collectif fonctionne à merveille. Un total de 11 succès et la seconde place derrière Coarraze-Nay est synonyme de qualification pour les phases finales. A noter le retour de la coupe de France supprimée en 1951, le Président Albert Ferrasse remet la compétition à l’ordre du jour. Après avoir vaincu Saint-Palais (32-3) au premier tour, l’U.S.M. s’incline au suivant contre Morlaas (27-16).
Si le club béarnais ne nous a pas réussi en coupe, son stade qui accueille notre 32ème de finale contre Lannemezan, nous portera plus de bonheur. L’U.S.M. n’a pas les faveurs du pronostic contre une formation habituée à la Nationale. Mouguerre a manifestement acquis une nouvelle dimension. Une équipe physiquement plus puissante et endurante, des joueurs solides mentalement, des combinaisons tactiques plus variées. La rencontre est indécise, le jeu ne sort vraiment pas gagnant. Les défenses tiennent de chaque côté mais c’est Mouguerre qui tient la corde avec une avantage de 3-0 à la 78ème minute. Hélas, le buteur adverse transforme une pénalité de 52 mètres pour égaliser. Les prolongations que tout le monde redoutait, se déroulent comme dans un rêve. Notre ailier, Hiriart, assure la qualification par deux superbes essais (11-3). La fête est de courte durée, un drame épouvantable survient à l’entrée de Peyrehorade, sur le chemin du retour. La voiture conduite par Michel Rousseau, entraineur de l’équipe B, percute un arbre de plein fouet. Le conducteur et Pierre Olhagaray, son passager, décèdent tragiquement.
Le rugby reprend ses droits, le second tour propose les landais de Morcenx, adversaire souvent croisé durant les matchs de poules. Rencontre copie conforme à la précédente, tendue, serrée où les défenses sont souveraines. Le score de (0-0) oblige à de nouvelles prolongations. L’U.S.M., habitué de l’exercice, sort victorieux grâce à un magnifique drop d’Haissaguerre (3-0).
Pour la première fois de sa jeune histoire, Mouguerre a l’occasion de disputer le match de la montée en première division Groupe B. L’adversaire est Saint-Claude, ancien pensionnaire de l’étage supérieur et désireux de vite le retrouver. Guéret, situé à 500 kms, est rejoint en train par 500 supporters verts et blancs venus encourager leurs héros. Le duel est épique, un anglais Horton, se signale par un coup de pied sur la tête d’Etchepare qui doit sortir sur blessure. L’arbitre sanctionne l’agression d’une seule pénalité, sans doute le tournant. Les deux formations sont à égalité 6-6 à la pause. La paire de centres, Gachen – Cohéré, est intraitable en défense, la troisième ligne, Vanhems – Darrigol – Doyhambéhère, est royale. Finalement la puissance du pack jurassien fait céder nos valeureux guerriers, un essai litigieux marqué en force avec un écran que l’arbitre refuse de voir. Un second essai est marqué en utilisant le même procédé, la roublardise prend le pas sur le courage et la vaillance d’une formidable équipe de Mouguerre. Les relances de Daniel Charron sont inefficaces, Saint Claude peut exulter, la victoire a choisi son camp (15-6). Le Président de St Claude félicite l’U.S.M. pour sa formidable performance, rare équipe à pouvoir les contrer aussi efficacement. La première tentative pour la montée échoue, d’autres viendront rapidement.
1985 : LA FÊTE AVEC GRAULHET , LA TRISTESSE APRES VILLEFRANCHE DE LAURAGAIS
L’U.S.M. vivra une folle saison, certainement une des saisons les plus riches en émotions et souvenirs. La coupe de France est généralement l’apanage du football avec les exploits du petit qui fait chuter le favori. Le retour, d’ailleurs trés bref, de cette compétition au rugby offre aux supporters une fabuleuse épopée. Linxe vaincu (32-13), Peyrehorade battu chez lui (16-3), Gan terrassé (30-10) sont trois beaux apéritifs avant le plat de résistance à venir : Orthez, club de première division Groupe B, se déplace à d’Ibusty en position évidente de favori. Diriberry y va de son drop habituel, le pack de l’U.S.M. fait jeu égal avec son homologue béarnais et nous menons 3-0 à la pause. Orthez réagit en seconde période sur un essai non transformé. Leur avance, 3-4, tient jusqu’à quinze minutes de la fin, Haissaguerre convertit une pénalité pour mener (6-4). L’U.S.M., galvanisé par son public, tient l’exploit. En 16èmes de finale, le tirage au sort propose Graulhet, club de l’élite en première division Groupe A avec ses 3 internationaux présents, Revallier, Sanz et Laporte. Le 10 Février, d’Ibusty est comble pour assister à l’événement. La première mêlée ne bronche pas à notre plus grande fierté. Diriberry ajuste deux pénalités (3e – 15e). L’U.S.M. manque de peu un essai, le rebond défavorable empêche Larréguy d’aplatir. Mouguerre mène à la pause 6-0 pour le bonheur de tous. L’exploit n’est pas loin, seulement Graulhet, piqué au vif, réagit. Laporte réussit deux pénalités et leur ailier Séguier marque un essai en coin (6-12). Mouguerre ne lâche rien comme à son habitude et l’espoir renaît suite à une nouvelle pénalité de Diriberry à 15mn de la fin : 9-12. Laporte sans pitié transforme une dernière pénalité en fin de rencontre, Graulhet s’impose (9-15) mais le vainqueur moral c’est bien l’U.S.M., parvenu à faire douter le grand club. Face à un tel héroisme, Revallier et Laporte viennent féliciter les mougertars pour leur fantastique résistance.
Revenons au pain quotidien, le championnat. D’Ibusty reste terre inviolée, 9 succès à domicile, 2 victoires à l’extérieur et la seconde place au classement qui signifie une nouvelle qualification en phase finale. L’affiche du trente deuxième, Mugron, une connaissance, sur le terrain d’Orthez. L’effectif est au complet sauf Charron blessé et en phase de reprise. Le temps est épouvantable, le terrain lourd oblige à une guerre de tranchées entre avants et totalement stérile. L’U.S.M. renoue avec les prolongations pour se départager, un triste 0-0 continue encore à orner le tableau d’affichage. Bruno Diriberry, notre monsieur Drop, brille une nouvelle fois dans l’exercice. L’U.S.M. s’impose aux forceps (3-0). Au tour suivant pour le compte des 16èmes, déplacement à Aire sur Adour pour défier Villeneuve sur Lot. La rencontre est équilibrée, Villeneuve profite de l’adresse de son buteur Vasquez pour enquiller quatre pénalités. L’U.S.M. reste devant à la pause 13-12 grâce à un essai d’Eric Ducassou transformé, un drop de Sarcou et une pénalité. La seconde mi-temps est, elle aussi, fort animée. L’U.S.M. profite de deux drops de Diriberry et d’une pénalité de Haissaguerre pour mener 22-15. A dix minutes de la fin, le métronome Vasquez ramène les siens au score 22-18. Le suspense devient insoutenable, Diriberry et son rival y vont encore d’une pénalité, (25-21). Les avants de Mouguerre monopolisent le ballon pour s’offrir la qualification au grand soulagement de tous les supporters.
La seconde tentative pour accéder à la première division se dispute à Vic Fezensac contre Villefranche de Lauragais. Ce huitième de finale est à sens unique. La vaillance et la fougue de nos joueurs ne suffisent pas à contrarier cette formation athlétiquement supérieure et techniquement très rodée. Villefranche de Lauragais domine nettement, son avantage de 0-7 à la pause est logique et aurait pu être bien plus important sans la formidable énergie déployée par les Verts. L’U.S.M. subit encore le jeu en seconde MT. Menés 0-10 les mougertars tentent des relances audacieuses autant que dangereuses. La punition arrive en fin de rencontre avec un ultime essai pour le rival (0-14). La défaite est logique ce qui atténue la déception. Mouguerre est désormais une grosse écurie de deuxième division, cette fabuleuse saison donne faim au club désireux de victoire et de gloire.
1986 : TROISIEME ECHEC POUR LA MONTEE CONTRE FUMEL
André Darrieusecq quitte le club ainsi qu’Emile Hirigoyen, soigneur de l’équipe 1 depuis 23 ans. Christian Jimenez du Boucau remplace aux entraînements André, reparti vers Biarritz. Un dernier mot sur la coupe de France dont l’existence s’arrête en fin de saison après une brève résurrection. L’U.S.M. est éliminé dés le second tour contre Riscle (6-0). Des jeunes entrent dans le grand bain comme Moustirats, A Labat, JP Michéléna et Elizagoyen. La phase de poule est extraordinaire, du jamais vu. L’U.S.M. termine premier avec 16 victoires un nul et une seule défaite, à Soustons. Les scores sont flatteurs et parfois humiliants comme ce 52-0 infligé à Ondres, la dernière journée. En challenge Essor, Mouguerre élimine Peyrehorade (12-10) en 8èmes et chute, comme d’habitude, en quart contre une récente connaissance, Orthez, (6-3). Au vu de l’écrasante domination de l’U.S.M., tout le monde imagine que c’est le moment pour progresser et franchir un nouvel étage.
Le groupe est solide, brillant. Composé de Moustirats – D Ducassou – Etchechoury en première ligne, Robert – Etchepare en seconde, Vanhems – D Larréguy – E Ducassou en troisième ligne, Sarcou – Diriberry en demis , Hiriart – Gachen – Cohéré – M Larréguy en trois quarts, Charron à l’arrière ou l’expérimenté Haissaguerre. L’armada de d’Ibusty défie les béarnais de Josbaigt en 32èmes, sur la pelouse de Garazi. Les jaunes et noirs sont coriaces, animés d’une volonté de fer. Diriberry transforme deux pénalités et nous atteignons péniblement la pause sur un score étriqué (6-3). Un peu surpris par cette rude opposition, les Verts se reprennent en seconde période. La machine enclenche la marche en avant. Vanhems marque deux essais, Gachen le troisième, la victoire est nette (20-6).
Le 16ème de finale à Hendaye est un derby, le plus piquant possible car l’adversaire est l’A.S.B. Les Bayonnais vaincus à deux reprises en phase de poule, ont éliminé Mérignac au tour précédent à la surprise générale. Un derby, surtout celui-ci, est toujours indécis. Le duel est, comme à l’habitude tendu et crispant, entre rivaux qui se connaissent si bien. La mi-temps est sifflée sur un score de parité 0-0. Mouguerre, supérieur dans le jeu, fait enfin craquer son voisin. Didier Ducassou marque un essai mérité et Gachen celui de la délivrance. Mouguerre bat l’A.S.B. (10-0) en phase finale, de quoi être fiers et triomphants tant le piège était évident.
La possibilité d’accéder à la première division se présente une 3ème fois lors de ce huitième de finale . Match capital disputé à Bordeaux contre Fumel où évolue le redoutable buteur Estrada et un jeune seconde ligne en devenir, Hugues Miorin. L’U.S.M., pour la première fois, est en position de favori ce qui ne fut pas le cas lors des deux précédentes éditions à ce stade de la compétition. L’équipe type est reconduite sauf Marcel Larréguy remplacé par Armand Haissaguerre. Deuxième minute de jeu et le duel Diriberry-Estrada démarre. Diriberry ouvre le score sur pénalité : 3-0. Cinq minutes plus tard, Estrada passe un drop puis deux pénalités successives. Juste avant la mi-temps, Bruno Diriberry transforme à son tour une pénalité. Le repos est sifflé en faveur des Fumélois : 6-9. La reprise offre toujours le même spectacl , grandes défenses des deux côtés et peu d’occasions d’essais sauf une franche en notre faveur qui allait dans l’en but adverse mais annulée pour mauvais geste. Diriberry égalise : 9-9 , Estrada remet les siens devant : 9-12. Le suspense est intenable et chacun pense du côté de Mouguerre que ça tournera dans le mauvais sens. Pourtant Diriberry égalise : 12-12 sur un drop opportun mais ce diable d’Estrada convertit une pénalité décisive : (12-15). La déception est énorme , une cruelle défaite qui mettra longtemps à être digérée. L’U.S.M. avait les moyens de s’imposer face à un rival largement à sa portée. Le jour J, il aura manqué de la confiance, la formidable armada s’est grippée au plus mauvais moment. La saison se termine encore sur une grande amertume, le sentiment d’un terrible gâchis pour cette génération si exceptionnelle.
1987 : LE QUATRIEME REVERS FACE A PEYREHORADE
Nouveau changement dans l’encadrement technique avec le départ de Beñat Duprat après 10 ans de bons et loyaux services. Jean-Paul Champres revient aux affaires avec Beñat Marthre. Retour sur le challenge de l’Essor, galop d’entraînement habituel. Qualification en 8èmes et victoire contre Saint Sever (27-3) puis élimination coutumière, en quarts, contre Laloubère, cette fois (9-3). La traumatisante défaite de Fumel toujours dans les esprits, le groupe se lance de nouveau à l’abordage. L’U.S.M. réalise encore une phase de poule exemplaire avec 41 pts, 10 victoires, 3 nuls et 5 défaites. A noter les victoires toujours agréables contre l’A.S.B. aller comme retour et le même tarif contre Mauléon. Deux derbys acharnés gagnés au finish (10-8) en Soule et (9-7) à d’Ibusty. Mouguerre termine second et empoche une nouvelle qualification, ô combien méritée, pour les phases finales.
La Fédération change le règlement de la compétition et instaure des Plays Offs avec des matchs de poules à la place des éliminations directes, souvent cruelles. Mouguerre en sait quelque chose. L’U.S.M. se trouve dans un poule de 4 aux côtés de Saint Sever – Saint Paul les Dax et La Teste. Seul, le premier est qualifié pour le match de la montée. Le groupe pour affronter ces périlleux obstacles se compose de Moustirats – D Ducassou – Elizagoyen – Larronde – Guillemin – Etcheverry – Robert – Echepare – E Ducassou – Darrigol – Didier Larréguy – Labat – Feltham – Sarcou – Espil – Diriberry – Gachen – Destrem – Hiriart-Durruty – Larrodé – Dulac – Marcel Larréguy. Mouguerre réalise un fabuleux grand chelem et totalise six victoires. La Teste battu (13-9) et (15-12) , Saint Sever s’incline (18-12) et (40-4), enfin Saint Paul les Dax est dominé (12-10) et (29-9). Ce parcours parfait qualifie l’U.S.M. pour les 8èmes de finale et surtout nous place 4èmes sur le plan national.
Il reste la dernière étape à franchir avant la montée. Ce fameux match couperet se dresse pour la 4ème reprise tel l’Everest devant notre club si performant sur la durée d’une saison et crispé au moment décisif. Peyrehorade, tant de fois rencontré en championnat, est notre adversaire. Mouguerre encore une fois est le favori. Le stade du Boucau abrite les débats devant 3.500 spectateurs. Plus de mille personnes viennent encourager les Bleus de Mouguerre pour l’occasion, maillot porté pour défier les verts et blancs de Peyrehorade. Dés le coup d’envoi, la stratégie de chaque équipe est claire ; nous comptions, surtout, sur le jeu d’avants pour nous imposer et eux, exploiter le moindre ballon pour leurs attaquants. Notre domination permettait de mener au score par un essai de pénalisation incontestable puis un second en force de Gérard Robert. La pause survient sur le score de 16-12 en notre faveur et nous semblions tenir le match. Les landais étaient toujours dangereux grâce à la vélocité de leurs trois quarts. La fin de rencontre est une nouvelle fois tragique pour nos couleurs. Alors que l’U.S.M. menait en permanence, les landais passent devant au score sur la fin (19-21). L’U.S.M. occupe le camp landais et, malgré sa domination, ne parvient pas à marquer. Pendant les arrêts de jeu, alors que l’arbitre est sur le point de siffler la fin, Bruno Diriberry dans un réflexe étonnant tape un drop monumental de 50 mètres. Le ballon s’élève haut dans le ciel boucalais, passe au dessus d’un des poteaux. Les supporters de Mouguerre voient le ballon passer, ils exultent mais l’arbitre refuse d’accepter la tentative. Le match se termine sur ce triste et connu scénario pour la 4ème fois consécutive. L’arbitre confie que si les poteaux avaient été plus élevés le ballon aurait tapé dessus d’où son refus. Voilà comment Mouguerre échoue aux portes du paradis, pour quelques centimètres et l’œil subjectif d’un arbitre. L’injustice ressentie est d’une intensité rare, la malédiction aura frappé jusqu’au bout.
1988 : UNE ELIMINATION MOINS AMERE
Le groupe est reconduit à l’identique sauf, pour l’encadrement, où Michel Savigny remplace Beñat Marthre. Avec 12 victoires et 6 défaites, une 3ème place au classement, l’U.S.M. renoue avec les fameux Play Offs. Les adversaires proposés dans la poule de 4 sont Mugron, Sainte Foy et Vic Bigorre. L’U.S.M. domine à deux reprises Mugron (15-12) (30-7) et Sainte Foy (15-6) (28-16). Seulement l’ogre s’appelle Vic Bigorre, déjà premiers lors de la phase précédente, les bigourdans dominent largement et réalisent un six sur six. Mouguerre s’incline nettement chez eux (26-6) puis à domicile. Seul le premier participe à la montée ce qui, de fait, élimine Mouguerre, second de la poule. A souligner que Vic Bigorre sera sacré champion de France cette année-là, de quoi relativiser notre élimination.
1989 : UN RETOUR SUR TERRE DOULOUREUX
L’effectif reste stable sauf les départs de Marcel Larréguy à l’Aviron et de Moustirats au BO. A noter l’élimination traditionnelle en quart de finale du challenge Essor, (15-3) contre Mugron. Le début de saison est splendide comme souvent, 3ème place au bout de 13 journées. Souvenez-vous du traquenard subi contre Mugron en 1981, cette fois nous remettons le couvert face à Mauléon, sur notre pelouse. L’U.S.M. mène difficilement (23-21) alors que les arrêts de jeu s’éternisent. Les souletins en profitent pour hériter d’une pénalité offerte généreusement par l’arbitre alors que tout le monde attendait son coup de sifflet final. Mauléon ne se prive pas de l’aubaine pour gagner le match (23-24). S’ensuivent de graves incidents dont les répercussions handicaperont lourdement les mougertars. La Fédération, impitoyable, inflige 7 points de pénalisation à Mouguerre ! Heureusement le bon départ sauve les Verts de la relégation mais le cœur n’y est plus. La dernière victoire à domicile contre Vic Fezensac (13-6) sert de petit lot de consolation aux nombreux supporters du club qui auraient tant voulu connaitre une autre belle aventure.1990 : LE GOUT DES PLAY OFFS
Un nouveau tandem prend les commandes techniques de l’U.S.M., Armand Haissaguerre accompagné de Michel Douat qui vient de Saint-Jean de Luz. Des visages s’affirment au sein de l’équipe première à l’instar des Navarron, Darraidou, Pauloréna, Emonet, Méréglier, Garces, Marrot-Ouret. La saison est conforme aux attentes. L’U.S.M. ne perd rien de son âme, toujours autant de combativité et d’esprit d’équipe. Mouguerre se classe 3ème d’une poule très relevée où l’on trouve notamment Miélan, leader incontesté venu nous infliger une petite correction à d’Ibusty. Le bilan de 12 victoires pour 6 défaites reste toutefois largement satisfaisant. Notre équipe dispute une nouvelle phase finale mais, depuis le nouveau règlement, le passage obligé est ce fameux Play Off d’où il est si compliqué de sortir. Gaillac, Thuir et Coarraze Nay sont au programme, du lourd comme toujours. Le déplacement à Nay est un échec (6-16), autant dire que le droit à l’erreur est interdit pour terminer premier, seule place qualificative. La réception de Gaillac se déroule mieux, un succès probant (22-10) avec 5 essais marqués dont un doublé de l’inusable Gachen. La visite des redoutables catalans de Thuir est le tournant, seule la victoire laisse encore un espoir de qualification. Hélas l’U.S.M. s’incline de peu (6-7), autant dire que la situation parait désespérée. Lors de la phase retour, Mouguerre prend sa revanche sur Coarraze Nay (34-3) mais s’incline à Gaillac (23-10). L’élimination est donc actée suite à cette 3ème défaite. Le déplacement chez le leader Thuir est un calvaire (51-0). Une sortie humiliante qui ne doit pas faire oublier le jeu produit et certaines victoires remportées avec panache telle ce (30-4) à Hendaye ou un (37-6) à domicile contre Mugron. A défaut de montées, le public voit du jeu ce qui, finalement, n’est pas négligeable.
1991 : BRUNO DIRIBERRY, NOTRE MONSIEUR DROP
Peu de changements, l’effectif
est stable mis à part le départ de Fabrice Larrodé au B.O.. Une
évolution dans nos habitudes, élimination en 8èmes de finale du
Challenge Essor, et non en quarts, face à Saint Sever (16-7). Le
championnat est un peu décevant. Le bilan de 7 victoires pour deux nuls
et neuf défaites n’autorise pas à la qualification pour les play-offs.
La différence vient de certaines rencontre perdues de peu contrairement
aux saisons précédentes où la balance penchait en notre faveur. Les
intentions sont toujours présentes ce qui n’est pas forcément une
garantie de résultats positifs. S’il faut garder un souvenir, ou plutôt
un hommage, rendons le à Bruno Diriberry. Ce buteur exceptionnel est
l’auteur de 19 drops cette saison, souvent décisifs, face à Baigorry ,
Soustons , Sainte Foy ou Condom. Lors du match de clôture à d’Ibusty
contre Mauléon gagné (19-6) il ajuste deux nouveaux drops et deux
pénalités. Un immense joueur, grand par le talent, grâce auquel nous
devons tant de victoires et de bonheur.
Bruno MERCI !
1992 : LA CINQUIEME TENTATIVE DE MONTEE CONTRE RIEUMES
Souvent le premier match donne le ton sur le déroulement de la saison. La victoire à d’Ibusty (7-6) contre le favori assumé de la poule, Aire sur Adour, est un indice révélateur. A noter la victoire au Boucau (10-7) et au retour (21-15). Le dernier match de la phase retour contre La Teste, rival à la qualification, est remporté grâce au stratège Diriberry et un nouvel essai décisif du véloce Hiriart. L’U.S.M. se qualifie une nouvelle fois pour les play-offs avec une précision importante, le second est qualifié pour le match de la montée. La poule de 4 est composée de La Teste, une retrouvaille, Grenade sur Garonne et Pamiers, le cador du groupe. Le premier match à domicile contre la Teste est accroché (9-9), pas de bonne augure pensait-on. Le déplacement chez l’épouvantail Pamiers se passe mal (18-35). L’U.S.M. réagit contre Grenade sur Garonne et s’impose à d’Ibusty (27-4). Le quatrième match chez le rival direct, La Teste, pour la seconde place se déroule mal, une lourde défaite (41-22). Pamiers vient chez nous enfoncer le clou (22-6). Trois défaites, un nul, une seule victoire, bilan qui, en temps normal, est éliminatoire. A la veille du déplacement à Grenade reste un infime espoir malgré tout. L’U.S.M. doit s’imposer ce qu’il fait (17-13) et attendre que Pamiers batte La Teste. Un pénalité marquée à la dernière minute offre le miracle tant attendu. L’U.S.M. et les girondins sont à égalité de points, Mouguerre se qualifie en 8èmes au bénéfice du règlement qui sanctionne d’abord les punis. Le cinquième match de la montée, nous affrontons Rieumes, adversaire sur le papier bien supérieur. La composition du XV Vert & Blanc est la suivante : Dubreuil – Pauloréna – Bayard – Gachen – Hiriart – Diriberry – Etchebaster – Labat – Hervieu – Ipharraguirre – Guillemin – Méréglier – Elizagoyen – Larronde – Barberarena. A noter que Gachen, Hiriart et Diriberry sont les trois rescapés de 1984 contre Saint-Claude. Rieumes présente une formation complète avec des joueurs d’expérience comme Viviès qui venait de réaliser un fabuleux parcours à Agen. Rapidement les rieumois s’installent dans le camp de Mouguerre et se montrent dangereux. Ils ouvrent le score qu’ils tiendront jusqu’au bout nantis d’une large avance à la fin. Les Garonnais sont nettement supérieurs et méritent leur accession en Nationale. L’U.S.M. échoue à cinq reprises, un graal inaccessible que le destin futur ne permettra plus jamais de tenter. Les regrets de Fumel et Peyrehorade sont, sans doute, les plus douloureux au moment de reparcourir le fil des événements. Au même moment à d’Ibusty, Baigorry dispute son premier match pour la montée en première division contre Hagetmau, une victoire 9-3 les propulse vers ce paradis qui s’est toujours refusé à nous.1993 : LA FÉDÉRATION NE RESPECTE PAS SON RÈGLEMENT
Un tour du côté de l’équipe B, formation réserve de l’U.S.M. qui, cette fois, brille plus que la Première. Entraînée par Gérard Robert, figure emblématique des années 80 et Yoye Capdeville, elle réalise l’exploit de remporter le challenge de l’Essor. Après s’être qualifiés et avoir éliminé successivement Boucau, Riscle, Vic Bigorre, l’U.S.M. ramène le trophée suite au succès contre Moissac en finale.
Changement important des entraineurs en Première, Armand Haissaguerre cède sa place à Bruno Diriberry. Un certain Gilles Bordes commence à montrer son tallent côté joueurs à l’arrière, d’autres comme Saint-Pierre, Ithurbide, Serrano, Ansolabéhère, Laffargue se dévoilent. La première phase, comme souvent, se passe remarquablement. Dix victoires, deux nuls et six défaites, la troisième place et nouvelle qualification pour les play-offs. Mouguerre, malgré les changements de générations, garde intacte sa foi inébranlable, son courage et sa détermination. Lors du dernier match à domicile contre Soustons, les landais pensent tenir le bon bout : ils mènent 6-8 à deux minutes de la fin. Bruno Diriberry, certes entraineur, mais aussi un peu joueur, rentre sur le terrain et ajuste le drop victorieux (9-8). Les adversaires désignés sont Soustons, Niort et Villeneuve sur Lot. Les 2 premiers disputent la montée. Premier déplacement lointain à Niort qui se solde sur une défaite (11-0). Second déplacement consécutif à Soustons, une défaite amère s’ensuit (24-10). Un départ pour le moins catastrophique mais non éliminatoire. La réception de Villeneuve sur Lot remet du baume au cœur, succès (16-11). Contre Niort, à d’Ibusty, Gilles Bordes se régale et enquille six pénalités plus un drop (28-13). La troisième rencontre à domicile face à Soustons est semblable au scénario précédent. Les landais mènent 17-15 à l’ultime minute, une dernière pénalité de Gilles Bordes, auteur de tous les points de son équipe, offre la victoire (18-17). Le dernier match se solde sur une défaite (18-14) à Villeneuve sur Lot. Mouguerre et Villeneuve sur Lot sont à égalité de points, le règlement stipule que le premier critère sont les punis. La F.F.R. accorde la qualification à Villeneuve sur Lot alors que de toute évidence c’est Mouguerre qui devrait l’être, un joueur de l’autre équipe a effectivement reçu un double carton jaune suspensif. Les dirigeants montent à Paris devant la commission d’Appel pour réparer l’injustice. La C.A. donne raison à l’U.S.M. mais, tel le jugement de Salomon, décide de faire rejouer la rencontre entre les deux clubs sur terrain neutre le Mercredi 5 Mai alors que les 8èmes sont prévus le dimanche suivant. Mouguerre s’incline nettement faute de pouvoir faire évoluer tout le monde. Rappelons qu’il s’agit de rugby amateur, contrairement au rival qui présente une colonie étrangère importante, sans doute au chômage technique. Pour résumer, Mouguerre aurait du disputer les 8èmes au vu du règlement. Il a fallu se battre pour le faire respecter et, après avoir admis son erreur, la Fédération floue la victime de l’injustice. Les valeurs du rugby, claironnées avec insistance, sont remplacées par de la filouterie. La seule petite justice est de voir Garazi battre Villeneuve sur Lot le dimanche suivant et monter en première division Groupe B.
1994 : LE MAINTIEN, UNIQUE SATISFACTION
Saison de transition au bout de laquelle une huitième place sanctionne un manque évident d’enthousiasme. Sept victoires, 1 nul et 10 défaites suffisent à assurer le maintien. Une nouvelle tête, Martin s’illustre dans le XV titulaire. Seule satisfaction, la victoire lors du dernier match à Bayonne contre l’ASB (17-10) alors que tous les déplacements précédents étaient infructueux.
1995 : TOMBES SUR PLUS FORTS
Le duo Jean-Pierre Beraud- Bruno Diriberry encadre un effectif sans notable changement sauf la présence d’Errecart et Meneghetti. Il était difficile de faire plus mauvais que la saison précédente. Un bilan de 9 victoires et 9 défaites suffit pour obtenir la 5ème place qualificative. Toutefois, le parcours est étonnant avec 3 revers à domicile et 3 succès hors de nos bases. Deux victoires face à l’A.S.B. (19-10) et Sainte Foy (31-3) en fin de phase régulière permettent une délicate qualification. Le 8ème de finale challenge Essor, perdu contre Villeneuve de Marsan (6-17), on peut enclencher sur les play-offs. Le groupe de quatre nous offre Lormont, Saint-Sever et Salles au menu. C’est Lormont qui se présente à d’Ibusty avec son pack impressionnant. Les Girondins repartent bredouilles vaincus (10-6). La seconde réception est plus malheureuse. Saint-Sever, déjà vainqueur 14-15 et 9-10 lors de la première phase, s’impose de nouveau à d’Ibusty (6-16). Mouguerre se reprend du côté de Salles pour s’imposer (23-12). Les matchs retours proposent deux déplacements prépondérants pour la qualification. Celui de Lormont se passe mal (27-6) et Saint-Sever également (15-9). Deux échecs qui enlèvent tout espoir de disputer les huitièmes de finales. L’U.S.M. s’impose pour l’honneur contre Salles (37-20) à domicile histoire de sortir de la compétition par la grande porte.
Un effectif étoffé par la montée de brillants juniors qui viennent de s’illustrer en championnat et en challenge ces dernières saisons sous la houlette d’un certain René Viguéra dés 1992. En Challenge des provinces, nos juniors éliminèrent Sarlat, Dax, Tulle et Lavelanet mais s’inclinèrent en finale contre le grand Béziers (20-10). L’année suivante, en championnat, un parcours exceptionnel conduit nos jeunes en finale du championnat. Salles (24-20), Lannemezan (12-6), Langon (13-8) et Saint Gaudens (9-8) s’inclinèrent contre nos brillants mougertars. Argeles sur Mer, en finale, mit fin à nos espoirs suite à une nette domination. Le Challenge des Provinces connut le même succès en phase finale avec les éliminations d’Argeles Gazost, Saint Palais, Sarlat et Niort en demies. Hélas, la troisième finale est perdue contre Carmaux. Ces jeunes seront les fers de lance de la nouvelle génération de l’U.S.M.
1996 : L’ULTIME PARTICIPATION AUX PLAY-OFFS
Le bilan est satisfaisant à la
fin de cette première phase. Quatrième place au classement encore
qualificative pour les play-offs. Ce système de qualification arrive à
son terme, l’année suivant on reviendra aux matchs à élimination
directe. Dix victoires pour huit défaites, Mouguerre reste encore une
solide formation de deuxième division. A noter la visite de Cambo à
d’Ibusty, plus croisé depuis le début des années 60, un cinglant (32-3)
leur montre que beaucoup de chemin reste encore à parcourir. Le derby
contre le Boucau est évidemment plus disputé, la victoire (28-23) est
au rendez vous chez les forgerons. C’est également le cas à l’aller (9
-6) grâce à trois pénalités de Gilles Bordes. Seul Mauléon, dans nos
derbys basques, triomphe à d’Ibusty (5-10) puis à domicile (37-11). Le
tableau du dernier play-off propose à Mouguerre trois redoutables
adversaires, Montréjeau, Orthez et Grignols. Montréjeau plus solide et
armé, s’impose à d’Ibusty (12-16). Orthez s’impose (3-0) à domicile
contre le cours du jeu lors de la seconde opposition. La troisième est
la bonne pour l’U.S.M. qui vient à bout de Grignols à domicile (23-3).
La phase retour laisse quelques regrets. Une défaite (15-10) à
Montréjeau, bousculé sur sa pelouse. Une victoire à d’Ibusty contre
Orthez (16-14), le 6-4 de la coupe de France dix ans plus tôt contre les
béarnais revient en mémoire. Ce résultat ne permet plus la
qualification ce qui rend le dernier déplacement à Grignols, perdu
nettement (44-12), inutile.
1997 : LE DERNIER MATCH DE PHASE FINALE EN DEUXIEME DIVISION
La Fédération décide de chambouler les compétitions en vue d’une profonde réorganisation. Mouguerre se retrouve à batailler dans une poule de 14 avec, en supplément, les six matchs habituels en challenge Essor. Du 18 Aout au 4 Mai, l’U.S.M. disputera 34 rencontres officielles. Le recrutement est renforcé quantitativement, les retours de Marcel Larréguy, Fabrice Larrodé et Olivier St Pierre. S’ajoutent les arrivées de Carrassou, Le Gall, Riano pour renforcer le groupe présent. A la fin du marathon en championnat, Mouguerre termine 4ème avec 15 victoires, 1 nul et 10 défaites. A noter parmi les succès de prestige celui contre le Boucau à domicile (21-19) et Hendaye (28-5). En notre défaveur le match de la honte et l’humiliante défaite à Morlaas (68-18), du jamais vu dans notre histoire jusqu’ici. Malgré ce dérapage, Mouguerre reste toujours dans les sommets du classement. La réception de Saint Gaudens est l’occasion de se qualifier pour les phases finales. Une victoire nette (21-3) permet d’assurer la qualification pour les 32èmes. La quatrième place acquise, il est temps de se concentrer sur le challenge de l’Essor. L’U.S.M. est sorti de sa poule, bat en 16èmes Salles (15-7) et en 8èmes Gujan Mestras (16-13). Le rival en quart de finale n’est pas n’importe qui, il s’agit de Mont-de-Marsan, ce Stade Montois, habitué à côtoyer la première division, connaît une crise sportive qui l’oblige à évoluer à ce niveau. Mais les landais, revigorés, écrasent tout sur leur passage afin de vitre remonter à l’étage supérieur. L’U.S.M. aligne son meilleur XV composé de Moustirats – Larre – Elizagoyen – Duhalde – Ansolabéhére – Le Gall – Carassou – Martin – C Larodé – Haissaguerre – Chaperon – F Larodé – Marro-Ouret – Durand – Bordes. Le score final, 57-14, en faveur de Mont-de-Marsan est anecdotique, écart trop sévère malgré tout car les mougertars se sont battus avec leur énergie coutumière et ont parfois su perturber leur renommé rival. Place au championnat, un 32ème de finale face à Grenade sur Garonne. Le match est équilibré, aucune équipe ne parvient à réaliser le break. A la pause, les garonnais mènent 13-9. Malgré tous nos efforts, nous ne parviendrons plus à les inquiéter et finalement ils passent une nouvelle pénalité ce qui leur donne la victoire (16-9). L’U.S.M. vient de disputer son dernier match de phase finale de deuxième division, le premier c’était contre Mirande, en 1976.
1998 : LA REVANCHE SUR VILLEMUR
Pas de grands changements au niveau de l’effectif. Une poule de douze est proposée, nouvelle formule comme la Fédération en a le secret. Début de championnat épatant avec deux victoires consécutives contre Salles et Villeneuve de Marsan. Un peu plus tard, Mauléon s’incline à d’Ibusty (25-6). A la fin de la phase aller, l’U.S.M. est cinquième avec six victoires, l’espoir de qualification dans les esprits. La phase retour est moins heureuse. Mouguerre ne gagne que trois rencontres dont la dernière à domicile contre le Boucau pour huit défaites. Le décompte final classe l’U.S.M. neuvième soit l’obligation de disputer un match de barrage pour ne pas descendre. L’adversaire est un club de Fédérale 3, Villemur, rencontré en 1966 lors de la défaite en finale de deuxième série. Le match est abordé avec beaucoup de pression de part et d’autre. Notre supériorité technique est mise en échec par la vaillance des tarnais. Grâce à la botte de Gilles Bordes, trois pénalités sont transformées. La pause est sifflée, 9-0 en notre faveur. Un essai de Sanchez et un but de Bordes semblent assurer une fin tranquille mais nous accusons une sérieuse baisse de régime. Villemur en profite pour revenir (17-12) mais Mouguerre plus expérimenté va tenir et assurer son maintien. L’U.S.M. s’autorise une petite revanche sur le passé que les anciens apprécient à double titre.
1999 : LA DESCENTE EN TROISIEME DIVISION
Marcel Larréguy et Loulou Boudjéma prennent les commandes techniques. Une nouvelle poule de douze est proposée à l’USM dont les ambitions diminuent singulièrement. Désormais, le maintien devient la priorité. Parfois dix victoires suffisent pour l’obtenir, mais sur certaines saisons c’est insuffisant. Avec 10 victoires et 12 échecs , Mouguerre ne peut éviter la descente. La victoire de Langon (13-14) à la dernière minute sur notre pelouse est sans doute le véritable coup de bambou. L’U.S.M. traîne cette défaite comme un boulet, le long de sa pénible saison. Mouguerre a pourtant tout donné pour éviter cet affront durant la phase retour. A cinq journées de la fin, nous devons tout remporter pour envisager le maintien, une défaite et il faut regarder les résultats des adversaires directs. L’U.S.M. domine Hendaye (14-6) à domicile, s’impose à Soustons mal en point (27-7), gagne à d’Ibusty contre Mugron (19-11) grâce un essai de Gatica, quatre pénalités de Larrodé et Cazalon. Le déplacement en Gironde contre Langon, venu s’imposer à l’aller, est décisif. La défaite est lourde (29-8) malgré l’énergie du désespoir. Le dernier match à domicile est remporté (12-9) contre Villeneuve de Marsan. Seulement, le rival pour le maintien gagne également ce qui condamne Mouguerre à la descente en troisième division. Après 23 saisons consécutives en deuxième division, cinq matchs de montée, quinze phases finales, l’U.S.M. descend d’un niveau pour la première fois de son histoire.
Les supporters de l’U.S.M., habitués à vivre de belles saisons à l’étage supérieur ponctuées de formidables aventures parfois frustrantes, doivent prendre leur mal en patience. Chaque club connaît des périodes fastes dans son histoire, des hauts étincelants et des bas qui durent plus ou moins longtemps. Mouguerre néanmoins reste toujours ce grand club formateur où les voisins bayonnais et biarrots viennent piocher allègrement, cela même à partir des cadets. Des éducateurs exceptionnels doivent, sans arrêt, former de nouveaux jeunes au sein de notre école de rugby dont le label est reconnu dans le milieu de l’ovalie. Anthony Etrillard, Iban Etcheverry, passés à l’Aviron Bayonnais, Marcel Larreguy, Jean François Elizagoyen, ainsi que Charlie et Simon Ternisien à Dax ont ainsi fait leurs premières armes à d’Ibusty, de longues années durant. Si, sportivement, le niveau baisse sensiblement, il convient de citer les cadres qui portent ce nouvel U.S.M. durant cette décennie moins flamboyante en Fédérale 3 : Gorka Sanchez – Didier Moustirats – François Guillemin – William Broqua – Sébastien Cazalon ou Laurent Amiano.
2000 : Première saison en troisième division amateur appelée Nationale 3 puis Fédérale 3 à partir de 2002. L’U.S.M. retrouve l’A.S.B. pour de nouveaux derbys endiablés, Hasparren est également au menu tout comme Saint-Sever, Soustons, Mirande et Capbreton, autant de connaissances des précédentes aventures. Mouguerre parvient à se qualifier mais Orthez nous élimine dés les 32èmes de finale.
2004 : Petite éclaircie avec le beau parcours de l’équipe réserve en challenge de l’Essor. Nous sommes finalistes contre Vic Bigorre . Hélas, les bigourdans s’imposent (5-0). Pendant ce temps, les saisons se suivent et se ressemblent pour l’équipe première qui végète en milieu de tableau de Fédérale 3.
2007 : L’U.S.M. a l’occasion de disputer plusieurs derbys contre
Saint Pée, Bardos, Laressorre, Anglet, Hendaye, l’incontournable AS
Bayonne (13-13) à domicile et défaite chez eux (23-13) . Les landais de
Villeneuve de Marsan terminent en tête alors que trois clubs basques
descendent à l’étage inférieur (Laressorre – Bardos – Saint Pée) A noter
que les landais iront jusqu’en finale du championnat battus par Le
Bugue. L’U.S.M. termine en 5ème position avec 12 victoires ce qui lui
permet de disputer un match de phase finale, malheureusement, perdu
contre Saint Cernin (15-11) en 32èmes.
2009 : La saison 2008 -2009 est
celle de la remontée en 2ème division amateur tant espérée. Notons une
nouvelle réglementation de la Fédération qui aura son importance où
chaque premier de poule, à la fin de la phase régulière, monte
directement. Mouguerre réalise un parcours fantastique, la première
place avec un total de 71 pts. Les derbys sont nombreux, Anglet
,Urrugne, Hasparren, Saint Palais et l’incontournable A.S. Bayonne.
L’U.S.M. s’impose notamment contre les bayonnais à d’Ibusty (16-11), au
retour au stade Jean Dauger, Mouguerre accroche un résultat nul (12-12)
capital. Cependant, une seule équipe parvient à suivre le rythme d’enfer
imposé par les mougertars. Il s’agit de Lembeye. Les béarnais sont un
danger jusqu’au bout, ils totalisent le même nombre de points au
classement. La différence se fait en fonction de la confrontation
directe en faveur de l’U.S.M. Le dernier match à d’Ibusty est l’occasion
d’entériner définitivement la montée. Il faut battre Pont Long avec le
bonus offensif pour avoir notre destin en main.
C’est la fête à d’Ibusty pour le match de la montée en Fédérale 2. Le
public, présent en nombre, apprécie, une dernière fois, ses héros et
s’attend à un baroud d’honneur malgré un adversaire venu défendre
chèrement sa place en Fédérale 3. La banda d’Irissary anime les
tribunes, joue des airs populaires . Les béarnais adossés au vent profitent de cette aide précieuse afin d’investir le camp mouguertar. Euphoriques et sur motivés, ils mettent à la peine des locaux tendus par l’enjeu crucial de la rencontre. L’arbitre
n’hésite pas à siffler une pénalité qui permet aux béarnais de mener
3-0 et de semer le doute dans l’esprit de leur adversaire. La
rencontre est électrique, comme souvent dans ces cas, l’arbitre envoie
se reposer 10 minutes 2 joueurs qui confondent rugby et pugilat. Pont
Long continue sa forte pression, tient les Verts dans leur camp,
multiplie les percées d’avants, alterne jeu au pied et attaques de
trois quarts dans un silence crispé que seule la banda vient décoincer.
Une seconde pénalité fait craindre un inquiétant scénario,
heureusement le buteur béarnais manque la cible perturbé par un air fort
connu dans les travées de Jean Dauger. Nous jouons depuis 25 minutes, les Verts résistent à la pression et commencent enfin à investir la partie de terrain adverse. Une
belle inspiration de Ternisien, il tape à suivre et envoie son
coéquipier Hourie Claverie aplatir dans la zone du bonheur ce qui fait
exploser un stade enfin délivré . La transformation passe, le public
exulte voyant ses protégés mener 7-3.
Les béarnais sonnés par ce coup du sort ne s’en remettront pas .
La fougue du début s’atténue au fil des minutes, laisse des Verts,
enfin relâchés, dominer les débats. Une multiplication de mauls aboutit à
une superbe attaque, Broqua plante en terre promise le second essai. Mouguerre
mène 12-3 à la mi temps avant de profiter à son tour de l’aide d’un
vent toujours tenace. La seconde période est un récital de l’U.S.M.
totalement déchainé , on bouscule l’adversaire , l’épuisons par un
rugby de mouvement incessant. Les spectateurs se mettent au diapason, hurlent leur joie au son d’une fanfare de plus en plus hystérique. Les
béarnais noyés par cette furia succombent au bout de 6 minutes,
encaissent un 3ème essai de Claverie synonyme de victoire certaine et de
point bonus nécessaire pour garder la place de la montée. Le
buteur Amiano y va de sa pénalité et l’arbitre accorde un drop pourtant
passé à côté au vu de tous pour définitivement assommer son rival.
Le public chante, applaudit, les joueurs continuent à
entretenir la flamme, ils pointent 2 nouveaux essais pour atteindre le
total de 35 unités .
La fin de rencontre est gâchée par une bagarre, la tradition
doit, elle aussi, être respectée jusqu’au bout. Les visiteurs béarnais
pointent l’essai de l’honneur avant le coup de sifflet final. 35-8,
une belle victoire qui offre à l’U.S.M. le permis d’accéder à la
Fédérale 2, récompense totalement méritée eu égard à la qualité de
notre saison.
Mouguerre, qualifié pour les 32èmes de finale, affronte le Bassin
d’Arcachon, nouveau club girondin issu de l’entente La Teste – Gujan
Mestras. La victoire est entre les mains de l’U.S.M. qui mène au score
22-16 avant les arrêts de jeu. Une dernière pénaltouche donne la
possibilité au Bassin d’Arcachon de marquer un essai transformé (22-23).
Final injuste qui n’altère pas le bonheur intense de la remontée.
2009-2013 : QUATRE SAISONS EN FEDERALE 2
2010 : L’U.S.M. connait des moments très difficiles pour sa première saison en Fédérale 2. Une poule de 12 dont il convient d’éviter les trois dernières places. Deux derbys sont au programme contre Boucau (8-6) et Hendaye (30-11) vaincus à d’Ibusty. Heureusement, Habas et Montréjau capitulent vite, la troisième de la zone rouge hésite longtemps entre l’U.S.M. et Nafarroa. Mouguerre perd de nombreux matchs de peu notamment à domicile mais c’est une fin en boulet de canon qui sauve les Verts. Trois victoires de suite contre Montréjau (34-14), une mémorable à Hendaye (20-17) et la dernière réception de Habas (19-7) sauvent l’U.S.M. de la relégation. 45 points pour 8 victoires 2 nuls et 12 défaites, un bilan juste suffisant. Nafarroa est repêché sur tapis vert.
2011 : La seconde saison de l’U.S.M. en Fédérale 2 est aussi périlleuse et il faut encore batailler ferme pour le maintien. Les 4 derniers clubs doivent descendre suite à la refondation des championnats Fédérale, chaque journée notamment à domicile revêt une importance capitale. Le début de saison est catastrophique, Bizanos et Hendaye (16-19) s’imposent à d’Ibusty. Sans paniquer Mouguerre laisse passer l’orage et obtient un succès retentissant (23-0) bonus offensif à la clé du côté de Nafarroa. Plus tard les mougertars prennent leur revanche sur Hendaye et obtiennent la victoire (25-24) chez les frontaliers. Lors de la dernière journée, Mouguerre reçoit Nafarroa, déjà condamé à la descente. Une victoire est nécessaire pour le maintien. Pourtant les garaztars se livrent à fond, ce qui rend la tâche des Verts bien difficile. Mouguerre remporte le derby (28-23) sur un mélange de joie et de soulagement. 50 points, 9 victoires, 2 nuls, 11 défaites, la septième place au classement. Finalement, l’U.S.M. est en progrès par rapport au dernier exercice et, sans quelques rencontres perdues de peu, la qualification pouvait être envisagée.
2012 : La troisième saison de
l’U.S.M. en Fédérale 2 a finalement un dénouement heureux malgré la
9ème place synonyme de relégation à l’étage inférieur. Cette nouvelle
configuration en poule de 10 resserre encore un niveau devenu plus
exigeant. Les 2 derniers descendent en division inférieure. Mouguerre
bénéficie, pour se maintenir une saison supplémentaire, du dépôt de
bilan de plusieurs clubs mauvais gestionnaires qui vivent au dessus de
leurs moyens. Malgré tout l’U.S.M. fait honneur à son maillot, nous
luttons contre des équipes bien plus armées en moyens. La défaite
(15-16) lors du premier match à domicile contre Tournefeuille est
trainée comme un boulet le long de la saison, sans parler d’un échec
injuste (18-15) à Bizanos . On note de belles victoires à domicile
contre le futur finaliste du championnat Saint Sulpice (17-15), dans
les deux derbys face à Hendaye (24-16) et le Boucau (15-10) à domicile,
sans oublier les confrontations toujours aussi violentes nous opposant à
Aramits. Le bilan de 34 pts pour 7 victoires et 11 défaites aurait du
valoir la descente, mais, pour une rare fois, la chance est de notre
côté grâce au tapis vert.
2013 : Quatrième et dernière saison de l’USM en Fédérale 2. Cette fois, il n’y a plus de miracle, les Verts terminent encore à la neuvième place devant Bizanos et doivent descendre en Fédérale 3. Seulement cinq victoires pour treize défaites, soit 21 pts, le bilan est trop faible pour se maintenir dans une compétition de plus en plus difficile. Il aura manqué un peu de chance à l’extérieur avec 3 défaites sur des scores très serrés qui auraient pu changer le sort, sans parler de 4 courts échecs à domicile. Tous ces éléments défavorables, malgré la formidable énergie déployée par le groupe, sont fatals. Seule consolation, la victoire contre Anglet lors du derby à domicile (19-13) et des succès contre Morlaas , Bizanos ou Orthez, adversaires béarnais traditionnels de l’USM.
2013 – 2016 RETOUR EN TROISIÈME DIVISION AMATEUR
2014 : Après quatre saison en Fédérale 2 , l’U.S.M. revient dans une division qu’elle a fréquentée durant 10 ans, l’espoir est de remonter au plus vite. La nouvelle poule est composée de nombreux clubs basques, des derbys passionnants contre le redoutable voisin Hasparren, Saint-Palais ou Laressorre sont au programme. Mouguerre regrette longtemps son faux pas à domicile, le seul de la saison, contre Pouyastruc et des bonus offensifs manqués de peu qui auraient du permettre de ravir la première place à Hasparren. Au lieu de ça, l’U.S.M. se retrouve 3ème avec 52 pts, dépassé par Navarrenx à cause du règlement des cartons rouges. Les Verts héritent d’un solide client en phase finale, Casteljaloux qui porte les mêmes couleurs, rouges et blanches, que le B.O. Le match aller des 32èmes de finale à domicile est catastrophique, 2 cartons rouges et une lourde défaite (14-28). Au retour, l’U.S.M. fait trembler son rival, nous remontons presque le retard en première période pour se faire reprendre en seconde (17-17). Mouguerre sort de la compétition et perd deux joyaux importants , les frères Mendiboure, partis chez le voisin Hasparren.2015 : La Fédération Française de rugby sanctionne Mouguerre pour d’obscures raisons. La poule est composée de clubs très lointains mis à part Peyherorade. Ainsi l’U.S.M. se voit privé de nombreux derbys essentiels pour le budget. Le niveau est également très relevé, en plus des landais on trouve Pamiers, Vic Bigorre, Tournefeuille, le TOAC TOEC, Gimont, Ger Seron Bedeille. Seuls? Pouyastruc et Coarraze Nay semblent largement à notre portée. Nous débutons à merveille sur une victoire à l’Usep (19-12) mais l’ouverture à d’Ibusty se passe très mal : le TOAC s’impose avec réalisme (9-19). Dans cette poule, ô combien compétitive, cette défaite est trainée toute la saison comme un boulet. L’USM se bagarre jusqu’au bout pour la qualification avec de belles performances, nul à Peyherorade chez le leader (15-15), victoires à Nay (19-15), une démonstration contre l’ogre Pamiers avec Benj Larréguy époustouflant (25-9). Cette belle résistance permet à l’U.S.M. d’envisager la qualification mais une victoire à Tournefeuille devient indispensable. Suite à un arbitrage loufoque, nous perdons la rencontre (20-18) ainsi que toutes nos chances de qualification. Les deux derniers matchs sont perdus faute de motivation. Nous finissons 5èmes, non qualifiés avec un total de 9 victoires, 1 nul et 8 défaites.
2016 : Cette année la poule de 10 est composée de nombreuses équipes basques en vue de passionnants derbys. On retrouve Hasparren, AS Bayonne, Saint Palais, Laressorre et Barcus plus 4 clubs béarnais : Aramits, Pont Long, Arudy et Bizanos. Inutile de préciser que les recettes à d’Ibusty, avec la venue d’un nombreux public, sont appréciables. La première phase est excellente. Hasparren domine son sujet, habitué à disputer de nombreuses phases finales. Mouguerre termine second, nous totalisons 54 pts , 13 victoires et 5 défaites. D’Ibusty reste imprenable jusqu’à la réception de Laressorre venu s’imposer sur notre pelouse lors de la dernière journée alors que la qualification est en poche. Mis à part ce faux pas sans conséquence, l’U.S.M. glane 4 victoires hors de ses bases, Pont Long (22-19), Arudy (29-3), Bizanos (25-20) et Saint Palais (20-11). Le déplacement à Bayonne se solde sur un résultat nul (18-18) largement orienté par un arbitrage douteux, pour ne pas dire…… Le match retour gagné (26-12) remet les choses en ordre. Mouguerre se qualifie pour les 32èmes de finale, son adversaire est le S.C. Rieumes, déjà croisé en 1992. Le déplacement est catastrophique, défaite (34-14) de nos couleurs qui encaissent le bonus offensif. L’annonce du départ des entraineurs a peut être mis le doute dans les esprits. Le retour semblait mission impossible. L’U.S.M. désire se racheter sur sa pelouse, ce qu’il fait (12-7). Une victoire méritée, elle clôt la saison sur beaucoup d’incertitudes concernant l’avenir, notamment le départ de 4 joueurs cadres (Mittoux , Bétachet , Vincent et Clément Pinon). Notre président Philippe Larrue et son équipe travaillent pour que l’U.S.M. garde sa splendeur. L’intersaison apportera, n’en doutons pas, toutes les réponses pour rassurer les nombreux supporters de l’U.S.M.