Villenave d'Ornon (Gironde) Rugby Club Villenavais

Fondé en : 1968 (avant le RCV il y a eu les Foyer Léo Lagrange de Villenave d'Ornon en 1967)
2022 : fusion avec La Brède pour former le RC Villenavais/La Brède Rugby

Site internet du club :  http://www.rcvillenavais.com/
Facebook :  https://www.facebook.com/rcvrugby/               

Palmarès :
Champion Côte d'Argent Honneur : 1972
Champion Côte d'Argent Réserves Honneur : 1972
Champion Côte d'Argent Promotion d'Honneur : 1995, 1999
Champion Côte d'Argent Réserves Promotion d'Honneur : 1997
Champion Côte d'Argent 1ère série : 1999
Champion Côte d'Argent Réserves 1ère série : 2008, 2013
Nouvelle Aquitaine Gironde - champion du Terroir 2ème série : 2019
Champion Côte d'Argent 3ème série : 1969
Coupe de Côte d'Argent : 1983
Coupe de l'Offensive Côte d'Argent : 1983
Coupe de la Côte d'Argent Juniors Danet : 1985
Champion Côte d'Argent juniors Balandrade : 2002
Coupe de l'offensive Juniors : 1985
Challenge d'Aquitaine Juniors Reichel : 2004
Champion Aquitaine Cadets Teulière B : 1998
Champion d'Aquitaine Minimes : 1975

Adresse :

Ligue Régionale Nouvelle Aquitaine
ex Comité : Côte d'Argent
Equipe première : Nouvelle Aquitaine : 

Accueil/Home
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Historique sur le site du club (2018)

L’idée même de création d’un club de rugby à Villenave d’Ornon a pour origine un groupe d’amis du club de loisirs
Léo Lagrange, sorte d’ancêtre des MJC. Ce club festif rassemblant des jeunes gens de la commune avait pour principal
but d’organiser des animations rue de la Paix et des bals dans la salle du 14 juillet à Chambéry. A l'automne/hiver
1967, ces jeunes eurent l’idée de fonder une équipe de rugby type "gigot haricots" soutenue par la mairie, le but étant
simplement de s’amuser autour d’un ballon ovale. Leur mantra était : convivialité, solidarité et respect de l’autre.
Philippe Barbe était déjà dans le "coup", il reviendra plus tard prendre la présidence du Club.
Toutefois, la création officielle du RCV ne prit forme qu’au printemps 68. Les évènements nationaux ont donc eu une
répercussion originale et inattendue dans cette commune proche de Bordeaux et de Bègles.
A cette époque, à Villenave d’Ornon naissaient les quartiers "La Pignada" et "Chambéry", immense chantier de
construction de maisons individuelles et de nouvelles routes. En mai 68, les grévistes étaient donc nombreux dans cette
commune. André Sourbès, Jorge Companys, Paul Poitier et Claude Tujague, leaders d’un groupe d’amis sportifs pour
la plupart fonctionnaires des PTT et grévistes, se réunissaient régulièrement au bar "Le Club" dans le quartier
"Chambéry" à Villenave d’Ornon. Au fil de leurs conversations, naquit l’envie de créer un club de rugby
règlementairement affilié à la FFR en se basant sur l’idée des jeunes du Club Léo Lagrange, qui s’entraînaient sur le
terrain militaire de Robert Picqué.
Ce fut chose faite dès l’été 1968, et le Rugby Club Villenavais put entamer sa première saison en Troisième Série en
septembre1968. Le RCV devint rapidement une référence culturelle et sociale pour la commune qui subventionnait
donc à la fois la rénovation du stade Trigan (au départ destiné au club de football), la fourniture des maillots rouges et
blancs, les bus. En 1969, le club avait déjà créé son école de rugby, la première équipe cadets fut formée en 1970 et les juniors en
1971.Trois saisons après sa naissance, en 1972, le RCV accédait pour la première fois à la Troisième Division et
devient une référence sportive. Une progression fulgurante pas si étonnante si l’on se rappelle que le club était
soutenu par sa mairie, que ce soit sous la mandature de M. Mazars ou de M.Barande.
Le club y resta une dizaine d’années, jusqu’en 1981-82. Au début, les joueurs s’entraînaient sur les terrains qu’on
voulait bien leur laisser, du stade Brossolette à Robert Picqué. Il s’appuyait sur des joueurs villenavais présents depuis la création (Jean-Pierre Dubouil, René Loubeyres, Bernard Saubusse etc....), mais se renforça progressivement grâce à
la venue de jeunes joueurs juniors ou réservistes du C A Béglais (Charrier, Mathéou, Lalyman, les frères Brussac), de
joueurs du Stade Bordelais en fin de carrière ou de fonctionnaires d’état mutés dans la région. Le club fut même tout
près de monter en Fédérale 2, mais échoua en 32ièmes de finale contre Vergt en 1977, battu 10 à 0.
Suite au départ massif de joueurs vers un club voisin, le RCV qui n’avait pas su ou pu se renouveler, descendit en
honneur en 1982. Il stagna une dizaine d’années en Honneur ou en Promotion d’Honneur jusqu’à sa deuxième montée
en Fédérale 3 en 1992. Cette fois-ci, c’est la venue de Christian Lailheugue, deuxième ligne habitué aux joutes de la Première Division au
Racing Club de France ou à Mont- de-Marsan qui enclencha le renouveau. Sa venue suscita l'arrivée d'autres très bons
joueurs : Destribats (Racing, Le Creusot, Bègles) et Lajus (Mérignac), des joueurs du BEC (les frères Bié, Eric Napias
ou Claverie). Mais le club ne réussit pas à se maintenir, n’arrivant pas à faire l’amalgame entre anciens et jeunes et
surtout subissant l'arrêt inopiné de joueurs majeurs.

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